Nous avons cité l’autre jour les petits actes dont l’Opéra-Comique continue les études pour les glisser sur l’affiche dès la réouverture en septembre. Il faudra, en effet, que les foyers et la scène soient libres au commencement de la prochaine saison pour recevoir les artistes et les choristes qui auront à apprendre les Contes d’Hoffmann, l’ouvrage en cinq actes d’Offenbach.
C’est cet opéra fantastique qui sera la grande première œuvre de l’hiver à la salle Favart.
Les études pourront marcher d’autant plus vite que certains interprètes savent déjà leurs rôles. M. Talazac, notamment, sait le sien tout entier. Mlle Isaac et M. Taskin connaissent aussi une partie des leurs.
A l’époque où Offenbach écrivait sa partition, c’était Bouhy qui était l’étoile de l’Opéra-Comique. Le maestro ne pouvait mieux choisir pour son principal personnage. Il écrivit donc… pour voix de baryton. Depuis lors, Bouhy est parti. C’est M. Talazac qui règle. Offenbach a récrit pour lui une partition nouvelle.
Il devait y avoir, dans les Contes d’Hoffmann, un rôle pour Mme Engally. Ce rôle a été complètement supprimé par les auteurs, dans l’intérêt général de la pièce.
Jules Prével.