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Courrier des théâtres

Le Figaro – Lundi 28 juin 1880

Notre correspondant nous écrit de Genève, 26 juin 1880 :

Mme veuve Cadet-Grégoire, directrice des Bouffes-Parisiens à Genève, a acheté à l’éditeur Choudens, la partition de la Fille du Tambour-Major, pour la somme de 12,000 francs, avec droit exclusif de représentation ici.
Depuis que Verdi a inauguré cette manière de faire, cela se passe toujours ainsi. Mais voici où l’affaire se gâte : M. Blandin, le directeur des Folies Dramatiques, va arriver avec sa troupe au Grand-Théâtre, la Fille du Tambour-Major lui appartien [1] et il compte nous la donner avec les créateurs.

L’affaire en est là. J’aurai soin de vous tenir au courant de ce qui se passera. Pareil fait ne s’était pas encore présenté.
En attendant, la Fille du Tambour Major sera donné pour la première fois ce soir aux Bouffes ; M. Blondin n’arrivera que vers le 4 ou 5 juillet.
Jules Prével.

[1SIC

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