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Courrier des théâtres

Le Figaro – Samedi 20 février 1875

Le théâtre de la Gaîté est en ébullition. On répète Geneviève de Brabant depuis dix heures jusqu’à trois heures du matin. Offenbach dîne et couche dans son cabinet directorial : il est sur les dents. Le premier jour, il a répété debout, le second jour il s’est appuyé sur une canne, le troisième jour sur trois cannes, hier il s’est aussi dans un fauteuil, aujourd’hui dans deux fauteuils.

Il n’a pas fallu moins de deux séances pour régler le fameux défilé des amoureux du jardin d’Armide, au troisième acte.

Néanmoins tout sera prêt à la fin de la semaine. On espère passer lundi ; mettons mardi et n’en parlons plus.

Gustave Lafargue.

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