L’arbitrage dont il avait été question n’ayant pu aboutir, M. Offenbach se décide à faire un procès à M. Vizentini.
M. Offenbach n’a pas la prétention de s’opposer à la transformation du théâtre de la Gaîté en Théâtre-Lyrique, mais comprenant que la nature des charges inhérentes à l’exploitation du Théâtre-Lyrique, essentiellement consacré aux jeunes compositeurs, est incompatible avec les engagements pris à son égard par M. Vizentini et l’exécution de ses conventions, il est tout disposé à se retirer à cette double condition : d’une part, être dégagé complètement des charges et obligations dont il avait consenti à rester garant pour faciliter l’avènement de son chef d’orchestre à la direction, et, de l’autre, être indemnisé présentement des droits que lui assurait un traité dont le cahier des charges imposé au nouveau directeur du Théâtre Lyrique rend aujourd’hui l’exécution impossible.
M. Offenbach vient de remettre son dossier entre les mains de Mr Nicolet.
L’ex-directeur de l’ex-théâtre de la Gaîté ne pouvait choisir un autre défenseur.
Jules Prével.