A TRAVERS PARIS
Nous avons été visiter hier à l’atelier de M. Franceschi, le buste d’Offenbach, destiné au théâtres des Variétés.
La terre en est presque entièrement terminée.
La ressemblance est surprenante. La tête est tournée résolument et le regard, ferme et assuré, semble vivre ; on croirait revoir Offenbach avec cette expression demi-railleuse et pleine de finesse, qui était la caractéristique de sa physionomie.
C’est un très beau morceau exécuté avec autant de chaleur que de talent et qui peut prendre place à côté des bustes de Régnier, de Gounod, etc., dont l’artiste a conservé les admirables cires dans son atelier.
La famille d’Offenbach, qui avait été aussi chez M. Franceschi, l’a vivement remercié et témoigné le bonheur qu’elle éprouvait à retrouver d’une manière si frappante l’image de celui qu’elle vient de perdre.
Le Masque de Fer.