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Fantaisies parisiennes

Le Figaro – Dimanche 20 novembre 1864

De la soif qu’ont auicuns de s’estendre

(Imité de Montaigne).

(...)

La soif de se grossir et enfler n’est pas touiours lucrative. Ains lit-on dans Esopus la grenouille esclater et n’eut-elle esclaté ne serait pas advenu au poinct de boeuf.

N’a-t-on pas veu les Bouffes-Parisians naistre avec deux personnaiges (deux personnaiges aveugles encore) et fructifier ? Puis les Bouffes-Parisians ont voulu grossir et enfler. Trois personnaiges, quatre personnaiges, puis personnaiges en foule, où commence la cheute.

Ce qui est faict pour estre petit, doibt rester petit sous peine de déconfiture et peut-on briller estant petit ; voyez les estoiles là-haut.

Que Meissonnier fasse son proufict de l’exemple des Bouffes-Parisians et Hamon ; et aultres, emmy lesquels ie mettrai Iacopus Offenbach..

(...)

Gabriel Guillemot.

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