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Il va sans dire que les albums sont en nombre respectable tout le monde publie le, sien aujourd’hui, les hommes, les femmes, les enfans. De tous côtes on voit surgir ces redoutables petits cahiers reliés en velours, dorés sur tranche ornés de rubans et parfumés. On me permettra de remettre à 1869 la critique des compositeurs enfans. Comme les dames n’ont pas brillé cette année, et que je tiens beaucoup à ne pas leur dire une aussi dure vérité, j’oublierai de mentionner leurs œuvres. Parmi celles des hommes, il faut faire un triage. Je me bornerai donc à citer les albums qui ont le plus de vogue et qui la méritent. Ce sont celui du Ménestrel, dont j’ai déjà parlé ; celui de
Jacques Offenbach, où l’on remarque, entre antres choses charmantes, une villanelle intitulée Paquerette [1], d’une grâce et d’une fraîcheur exquises,et celui de M. Bololdi.
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H. Berlioz.