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La Soirée Théâtrale – Le beau Nicolas

Le Figaro – Samedi 9 octobre 1880

Le Beau Nicolas est non-seulement le début, aux Folies-Dramatiques, des librettistes de Giroflé et de la Petite Mariée, c’est aussi le début directorial de M. Blandin seul, de M. Blandin amputé de M. Cantin.
M. Blandin début à Paris, mais non dans la carrière ; M. Blandin a été directeur en province ; il y a gagné beaucoup d’argent ; M. Blandin a été sous-directeur aux Folies pendant son association avec M. Cantin, mais celui-ci ne lui laissait rien à faire… qu’à encaisser sa grosse part des bénéfices de la Fille du Tambour Major. (…)

Comment ce campagnard endurci, ce bon vigneron est-il devenu compositeur ?
(…) Ce qui décida de sa destinée, ce fut un numéro du Musée des Familles.
M. Pitre-Chevalier, le directeur de cette publication vertueuse, y ouvrait un concours bien original. Il donnait un livret d’opérette en un acte à mettre en musique à ses abonnés et s’engageait à user de son influence pour faire recevoir la meilleure partition au théâtre des Bouffes-Parisiens.
Le jeune Lacome prit part au concours et ce fut sa partition qu’on jugea digne du prix.
(…) Bref, Lacome partit. Inutile d’ajouter que M. Pitre-Chevalier, malgré son influence, ne parvint pas à faire jouer la partitionnette aux Bouffes, où le pauvre Offenbach était alors en pleine vogue. (…)
Un Monsieur de l’Orchestre.

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