Une petite, toute petite première au Vaudedeville, – un acte en vers libres de M. Marc Monnier ; – la réouverture du théâtre national de la Tour-d’Auvergne (M. Campocasso n’a donc pas songé à cette salle-là pour son Théâtre-Lyrique ?) ; voilà qui ne fournit pas grand chose d’intéressant à la chronique. C’est pourquoi je me permets de faire une petite fugue et de dédier ma Soirée théâtrale aux petits enfants.
Car les enfants aussi ont eu leur première ce soir. On a rouvert le Théâtre-Miniature par une grande féerie, une féerie complète, avec tout ce qui concerne son état de féerie, une féerie à trucs, changements, ballets et une infinité de tableaux. Le vieux conte populaire que, depuis des siècles, les grands parents racontent à leurs petits enfants, s’est animé aux yeux émerveillés des bébés, sous la forme d’adorables marionnettes, avec des couplets pris dans le répertoire d’Offenbach et de Lecocq, s’il vous plait.
(…)
Un monsieur de l’orchestre.
