Hier a eu lieu, au théâtre des Variétés, la cent cinquantième représentation de la Grande-Duchesse. On sait à quel niveau se soutiennent les recettes et le succès.
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Applaudie et fêtée dans les théâtres des villes principales de la province, la Grande-Duchesse commence à faire son apparition avec un succès au moins égal sur nos scènes secondaires. A Versailles, d’excellents interprètes soutiennent la vogue passionnée qu’entraîne et qu’excite partout le répertoire d’Offenbach. Mme Emilie Dumas chante avec goût et avec entrain entrain les couplets du Sabre et la déclaration du second acte. Mlle C. Leroy prête toute sa grâce au rôle de Wanda qu’elle fait ressortir. M. Silter chante le rôle de Fritz d’une manière agréable. Larivière est un véritable Boum, et Tourillon un Puck parfait. Versailles, l’aristocratique, sait gré à M. Ch.-Frederick Lemaîlre, le directeur de ses Variétés, d’avoir supprimé des « cascades » que les artistes parisiens peuvent se permettre sans inconvénients, mais qui seraient scabreuses pour le chef-lieu de Seine-et-Oise. — La direction Montaigu représente avec grand succès l’œuvre d’Offenbach à Châlons, Epernay et Vitry.
