– Etiez-vous samedi au Présent de noces ?
– Non !
– Alors, laissez-moi vous dire que mademoiselle Karoly est décidément une tragédienne.
– Elle a tort ; être tragédienne après la Belle Hélène, cela me paraît imprudent ; mais, hélas ! avec son masque sombre, ses gestes amples et ses bras de statue, la pauvre artiste n’a guère l’emploi de son talent, hors de la chlamyde et de la famille des Atrides.
L’auteur du Présent de noces, M. Arthur Ponroy, était absent le soir de la première représentation, appelé loin de Paris par de cruelles afflictions de famille.
Peut-être s’en est-on aperçu à quelques naïvetés de mise en scène.
Francis Magnard.