Ouverture.
Malbrough s’en va-t-en guerre,
Opéra bouffe en quatre actes, paroles de MM. Siraudin, Williams et
Busnach, musique de M. ***.
(Première représentation le 15 décembre 1807.)
(...) L’Athénée est devenu un théâtre, et d’habiles entrepreneurs y ont pris la suite des affaires des Bouffes-Parisiens, répudiées par la nouvelle direction de la jolie salle du passage Choiseul.
A la bonne heure, et ce n’est pas nous qui y trouverons à redire ! Aujourd’hui, l’opérette est un peu partout ; mais, depuis la retraite d’Offenbach, elle n’avait plus de temple spécial, et elle vient de s’en refaire un. Puissent les destins lui être durables et prospères !
(...)
Fidèle aux traditions des Bouffes-Parisiens, le théâtre de l’Athénée a inauguré ses représentations par une de ces épopées fantaisistes et burlesques qui ont été mises à la mode par Offenbach, et qui ont à présent le monopole du succès. (...)