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Théâtres

Le Figaro – Jeudi 31 mars 1864

(...)

Mme Ugalde a remplacé Mlle Saint-Urbain dans les Géorgiennes. La reine Feroza a tenu toutes les promesses que nous avions faites en son nom. Ah ! si elle voulait, renoncer à ces malencontreux oua-oua que j’ai notés dans un point-d’orgue... Mme Ugalde joue et chante son rôle à l’emporte-pièce. Avec son talent d’excellente musicienne, elle a donné beaucoup de relief au duo de la séduction. La pièce marche mieux. On en a coupé et brûlé les rameaux inutiles, et les acteurs sont en pleine possession de leurs rôles. Pacha ou tambour-major, Pradeau est... Pradeau, c’est-à-dire un sourire qui va d’une avant-scène a l’autre. Il faut voir Désiré en senora Dolorès-Seral et quand on l’aura vu, il faudra le revoir. La partition des Géorgiennes est pétillante de motifs. C’est facile, spirituel et léger.

Offenbach n’y force point son talent.

B. JOUVIN.

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