Au moment où la tombe vient de se refermer sur Offenbach, il a semblé au Figaro qu’il devait un témoignage public à l’ami regretté et en même temps au plus parisien, au plus spirituel, au plus original des compositeurs de ce siècle. Ne voulant pas se permettre l’initiative d’un monument en l’honneur du maître, – droit sacré, consolation suprême qui n’appartient qu’à la famille –, le Figaro, avec le concours de quelques amis d’Offenbach, va faire exécuter un buste en marbre, qu’il se propose d’offrir à l’un des théâtres de Paris, dont la gloire et la fortune ont été faites par Offenbach, au théâtre des Variétés ; ce buste sera placé dans le foyer du public.
Pour inaugurer ce dernier souvenir de l’illustre musicien, le Figaro organisera une représentation solennelle, entièrement consacrée aux œuvres du maëstro. La salle ne sera remplie que par ses amis, c’est-à-dire qu’elle sera trop petite.
Le Figaro.