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Correspondance anglaise

Le Figaro – Mercredi 13 août 1879

(...)

Les théâtre de Londres continuent à faire flores avec des pièces empruntées au répertoire français. Jamais les versions et les adaptations n’ont été plus en vogue que depuis la dernière réunion du Congrès littéraire. A l’Adelphi c’est le Ticket of leave man, Léonard ; au Lyceum, Lucrèce Borgia ; à la Gaiety, Niniche ; au Strand, Madame Favart ; au Globe, les Cloches de Corneville ; à l’Alhambra, la Princesse de Trébizonde ; au Surrey, une Cause célèbre et le Chapeau d’un Horloger ; au Criterion, Belzy (Bébé) : quant à l’Assommoir, les versions et les adaptations ne font que croître et embellir ; au Princess’ on le représente sous le nom de Drink ; à l’Olympic, c’est The Worship of Bacchus ; à l’Eléphant and Castle, lntemperance, où l’auteur a fait de Gervaise la fille d’un duc. Le théâtre de Londesborough a une version sous le nom de The Drunkard, sans compter les parodies Another Drink au Folly, et Under Proof au théâtre royal de Londesborough. Le Prince of Wales theater annonce pour la saison prochaine une adaptation des Bourgeois de Pont-Arcy. Où donc cette fièvre d’adaptation s’arrêtera-t-elle ?

Spectator.

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