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La lamentable échauffourée de 1825, où deux régiments de malheureux soldats se firent massacrer en criant vive la Constitution, qu’on leur avait dit être la femme de Constantin, frère aîné de l’empereur Nicolas, montra d’un seul coup et la folie des officiers conspirateurs, et la simplicité naïve du peuple russe, qui, soldat ou paysan, pendant des siècles encore ne comprendra jamais rien en dehors du tzar. L’histoire de cette conspiration ressemblerait à une opérette d’Offenbach, si des flots de sang n’avaient coulé au troisième acte. Néanmoins, elle n’ouvrit pas les yeux à ceux qui avaient échappe au peloton d’exécution ou aux mines de la Sibérie.
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Dick de L.