1855

Revue critique

2 septembre 1855
MM. Léonard, musique de violon ; Blumenthal, Krüger, Gerville Voss, Offenbach et Musard, musique de piano.
(...)
Une autre fantaisie ébouriffante à trois temps , c’est la valse des Deux Aveugles, cette folie dramatique qui a tant de succès au petit théâtre des Bouffes-Parisiens, et qui prête sa vogue à l’arrangement de M. Musard ; valse toujours bissée et qu’on trouve déjà sur tous les pianos.
Henri Blanchard.
Les Deux Aveugles

Nouvelles

2 septembre 1855
Nous avons à enregistrer deux nouveaux succès obtenus cette semaine par le théâtre des Bouffes-Parisiens, succès de débutante et succès de pièces, Mlle Schneider est une jeune et belle personne douée d’une voix fort agréable et qu’elle conduit bien ; elle a fait ses débuts dans deux pièces de genre très-différent, Une pleine eau, paroles de M. Servières, musique de MM. d’Osmond et Costé, et dans le Violoneux, légende bretonne, paroles de MM. Metespès et Chevalet, musique d’Offenbach. En (...)
Le Violoneux Les Deux Aveugles

Bouffes-Parisiens

9 septembre 1855
Une pleine eau . – Le Violoneux.
Offenbach peut fort bien se dire, comme Alfred de Musset :
Mon verre n’est pas grand, mais je bois dans mon verre. Son petit théâtre est une espèce de maison de Socrate, trop étroite chaque soir pour les vrais amis, car ce sont des amis qui payent. Pour l’ouvrir, il a fort habilement saisi l’heure où les autres théâtres, sûrs de faire de l’argent, ne faisaient pas le moindre bruit ; il s’est mis tout de suite à faire du bruit et de l’argent. (...)
Le Violoneux Les Deux Aveugles

Rechercher