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Échos de Paris – À travers Paris

Le Figaro – Lundi 26 février 1877

Fin finale de l’incident Offenbach-Arbel ; on se rappelle que ce dernier n’a plus réclamé pour la France insultée, mais pour la République, ce qui change complètement la question.

Hier, M. Offenbach a écrit au rédacteur du Siècle une lettre dont voici la fin :

Je pense, monsieur, vous avoir convaincu ; s’il en était autrement, je proposerais à M. Arbel de désigner en commun un tribunal d’honneur qui interrogerait les témoins anonymes, écouterait les miens, et déciderait s’il est vrai que j’aie prononcé une seule parole blessante pour notre pays.

Celui de nous deux qui serait convaincu d’erreur ou de calomnie verserait une somme de 25,000 fr. (vingt-cinq mille francs) à la
caisse de secours pour les ouvriers lyonnais.

Votre équité, monsieur, et vos sentiments démocratiques ne vous permettront assurément point de repousser une aussi loyale proposition,

Je vous requiers d’insérer cette lettre et vous salue.

Jaques Offenbach.

M. Arbel a répondu qu’il n’acceptait pas cette combinaison.

Le Masque de fer.

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