La lumière oxyhydrique a fait beaucoup parler d’elle, à l’occasion de la mise en scène du Docteur Ox. Cela a un petit air de science physique appliquée au théâtre ; et, par suite, voilà l’opérette digne de figurer aussi au programme des spectacles instructifs.
Ce supplément d’études ne peut être que fort attrayant pour la jeunesse.
Les deux gaz qui « ont l’honneur » de se combiner devant sa majesté le public pour former la blanche et intense lumière en question ; ne sont pas cependant à leur tour d’essai. Depuis assez longtemps, ils figurent dans les ballets qu’ils inondent de clartés splendides mais aveuglantes.
En somme, les applications modernes de la science au théâtre ne justifient point le bruit qu’on en fait. Elle se réduisent encore a peu de chose, et je ne crains point de dire sans avoir, d’ailleurs, le désir de déprécier l’usage ingénieux que l’on tire, pour certains effets de scène, de l’exhibition de tel ou tel engin ou appareil nouveau – que la physique et la chimie, si avancées dans le domaine de l’industrie, restent fort en arrière dans le domaine théâtral. (…)
Hippolyte Hostein.