« M. Coulon, ténor de l’Opéra de Bordeaux, vient de s’engager dans les zouaves pontificaux. »
(…) Je comprends très bien qu’une fois dégagé de ses serments le menuisier reprenne son rabot et le serrurier son vilebrequin ; mais je ne m’imagine pas un ex-soldat du Christ revenant devant la rampe de Bordeaux ou même de Lyon jouer le rôle de Dupuis dans la Grande-Duchesse, et quand une Schneider départementale chantera :
Ah ! j’aime les militaires
Oui, j’aime les militaires.
J’ai peine à me le figurer reprenant en sourdine, tout en soulignant les intentions de l’auteur :
Elle aime les militaires,
Dieu ! qu’elle aime les militaires ! (…)
Henri Rochefort.