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Les Variétés ont repris la Vie parisienne, qui fut l’un des grands triomphes de MM. Meilhac, Halévy et Offenbach. La pièce se joua trois cents fois de suite au Palais-Royal. Peut-être n’était-il pas urgent de la reprendre. Elle marquait une date, de laquelle nous séparent aujourd’hui bien des siècles, qui ont tenu dans la seule année de 1871. Il est possible qu’on s’habitue à l’interprétation nouvelle pour nous autres, qui avons encore devant les yeux Gil-Pérez, Hyacinthe, Brasseur, Lassouche, Mlle Honorine, il nous a été bien difficile d’écarter les images de ces devanciers fameux. Aucun de ceux qu’on leur a substitués ne les vaut, pas même Dupuis, qui d’ailleurs est rarement bon aux premières représentations. Mlle Devéria a même été chautée dans ce célèbre rondeau de la lettre de Métella que chantait si spirituellement Mlle Honorine. C’est Mlle Zulma Bouffar qui, à elle seule, a soutenu la pièce, et en a rappelé les beaux jours. Il est vrai qu’elle était de la création.
L’impression du premier soir, on ne saurait se le dissimuler, a été froide mais on sait ce qui arrive la plupart du temps à ces sortes de pièce ? Les acteurs finissent par être plus à l’aise dans leurs rôles ; le public se montre moins exigeant ; les auteurs ont raccourci ou retranché les parties longues et ennuyeuses tout cela se tasse, et la musique d’Offenbach aidant, l’opéra arrive à sa cent cinquantième représentation.
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Francisque Sarcey.
