Nous recevons la lettre suivante :
Paris, ce 10 novembre 1874.
Mon cher Prével,
Dans tous les journaux, je lis avec la plus grande surprise une série d’informations plus inexactes les unes que les autres, au sujet de certains démêlés que nous aurions avec la censure pour la Haine.
Jusqu’ici, nous n’avons eu et j’espère que nous n’aurons aucune difficulté avec la Commission d’examen. S’il y a eu des coupures ou des modifications apportées dans le drame de Sardou, c’est lui-même qui les a faites pour le bien de son œuvre.
Quant à ce rôle de travesti (Andréino, je crois) dont les journaux sont bien bons de s’occuper, étant donné son peu d’importance, nous l’avons confié à un jeune homme parce que le personnage paraît devoir être plus convenablement joué ainsi.
Bien vous,
JACQUES OFFENBACH.
Jules Prével.
