Par date

Courrier des théâtres

Le Figaro – Lundi 16 novembre 1874

La série des premières n’est pas encore épuisée : nous aurons, cette semaine, deux pièces nouvelles. (…)
Et, samedi, pas plus tard que samedi, Victorien Sardou convoquera à son tour la critique à la représentation de sa Haine, à la Gaîté.
Je vous donne cette date de samedi comme officielle, car on joue ce soir et demain Orphée pour les deux dernières fois (vous verrez qu’on fera de 7 à 8,000 ces deux soirs-là), et les relâches commenceront mardi. Après quatre relâches, on sera prêt.

___

Mme Théo a été malade trois ou quatre jours à Bruxelles, la semaine passée : elle fut forcée d’interrompre ses représentations de la Jolie Parfumeuse.
Heureusement pour lui, M. Humbert avait sous la main une de ses pensionnaires, Mlle Atala Massue, qui avait déjà joué cet ouvrage aux Fantaisies-Parisiennes. Il la prévint dans la journée qu’elle aurait à remplacer Mme Théo le soir. Mais Mlle Massue refusa de jouer sous prétexte qu’elle n’avait pas été avertie assez tôt ; les Fantaisies durent faire relâche…
Le directeur a intenté un procès à sa pensionnaire récalcitrante : il lui demande simplement de payer la recette qu’elle lui a fait perdre.
Quant à Mme Théo, elle a repris son rôle et elle réussit là-bas de manière à faire oublier aux Belges qu’il y eut un Chignon d’or.
Jules Prével.

Par date
Par œuvre
Rechercher
Partager