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Courrier des théâtres

Le Figaro – Vendredi 21 janvier 1870

Offenbach part samedi pour Vienne avec toute sa famille... et son chien Boum. Les voyageurs reviendront à Paris par le chemin des écoliers, c’est-à-dire qu’ils visiteront Trieste, Venise, Milan, Gênes et Nice. Ils s’arrêteront probablement quelques heures... à Monaco.

A son retour, le maestro offrira aux interprètes réunis des Brigands et de Trébizonde une de ces fêtes qui font époque, comme jadis celle dont le succès épique d’Orphée fut la cause.

Inutile de dire que le souper sera suivi d’un bal, puisque Strauss sera là avec un formidable orchestre.

Nous croyons que c’est aux Frères-Provençaux qu’aura lieu cette petite fête de famille.

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Voici, maintenant, l’ordre et la marche des trois grands ouvrages qu’Offenbach nous donnera l’hiver prochain :

Gaîité. – Opéra bouffe féerique, en 18 tableaux, avec Sardou. – 15 octobre.

Bouffes-Parisiens. – Opéra-bouffe en trois actes, avec MM. " [1] – Fin novembre.

Variétés. – Opéra-bouffe en quatre actes, avec MM. Chivot et Duru. – 15 janvier.

Si Offenbach n’exécute pas ces trois traités, il en serait pour 90,000 francs de dédit.

Jules Prével.

[1sic

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