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Théâtre de l’Odéon

Le Figaro – Samedi 22 janvier 1870

L’Affranchi, drame en cinq actes et en vers, de M. Latour Saint-Ybars.

(...)

A présent, quand nous donnera-t-on de vrais Romains au théâtre, pas des hommes à casques qui font plus de bruit que de besogne, mais des Romains vivants, spirituels comme ils étaient en réalité ? Je crois que Sardou réserve cette surprise au public, et qu’il prépare une comédie romaine qui sera certainement une oeuvre curieuse. En ce qui est de la tragédie, il n’y a, je crois, plus de place entre les chefs-d’œuvre du répertoire et la bouffonnerie d’Offenbach. Toute autre tentative, quelque respectable qu’elle soit d’ailleurs, tombera sous l’indifférence du public, et tout le talent qu’un écrivain convaincu comme M. Latour Saint-Ybars dépensera pour une tragédie honnête et modérée, ne pourra pas sauver son œuvre d’une perte certaine.

Albert Wolff.

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