On nous envoie d’Afrique le compte-rendu suivant, d’une représentation dramatique donnée le 18 décembre, en plein désert, par le 2e chasseurs d’Afrique.
Ce récit, sans prétention, n’était pas destiné à l’impression ; le lecteur y trouvera cependant, et c’est un attrait de plus, un charme particulier de sans façon et de belle humeur militaires
Oran, 11 décembre.
Mon cher ami,
J’arrive du camp de Sebdou, où je viens d’assister la GRANDE représentation théâtrale donnée par le 2e chasseurs d’Afrique. C’est la chose la plus originale et la plus amusante du monde.
(…) Deux aveugles mélodramatiques entrent ensuite, et rendent d’une façon pittoresque, mais douloureuse pour nos oreilles, l’opérette connue d’Offenbach – on rit beaucoup et on applaudit à outrance.
(…)
Georges Maillard.
