On dit que M. Sardou, revenant à de meilleurs sentiments, va donner au Vaudeville une pièce aristophanesque dans l’esprit conservateur. Je lui souhaite sincèrement le succès mais, dans le genre aristophanesque, il aura quelque peine à faire mieux qu’Aristophane lui-même, et l’on est obligé de reconnaître que ce puissant génie, je parle d’Aristophane, venu au monde environ vingt-deux siècles avant
l’auteur du Roi Carotte, a été obligé de se donner plus de mal que celui-ci : car, dans cette verte jeunesse du monde, il n’existait pas encore un approvisionnement d’ouvrages de tous genres qui permît à un écrivain plus ingénieux qu’inventeur de faire sa main et de prendre son bien partout où il le trouve.
(…)
Covielle.