Voilà déjà longtemps que j’ai constaté un fait dont je n’ai pas encore eu l’occasion de parler : c’est que – à de très rares exceptions près – les premières représentations réunissent un public beaucoup moins élégant, beaucoup moins choisi que les représentations suivantes.
Quand il s’agit d’un grand succès la différence est bien plus sensible encore. Ainsi, à la première du Voyage dans la Lune il y avait certainement ce qu’on est convenu d’appeler, une belle salle, mais c’est maintenant qu’il faut venir à la Gaîté pour découvrir dans les loges, dans les baignoires et même à l’orchestre le dessus du panier du grand monde.
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Un Monsieur de l’orchestre.