Les nerfs se sont détendus aux Variétés et les artistes y ont repris – dans les coulisses et au foyer – la bonne humeur et l’entrain qu’ils ont toujours sur la scène. Inutile de dire que la salle est comble. C’est derrière un portant que j’ai écouté, ce soir, le premier acte. Et, à propos de ce premier acte, je dois rendre justice au bataillon de pages qui vient y chanter de si jolis couplets : presque toutes les dames qui le composent sont jolies et ont de jolies voix – ce qui est rare. A côté de Mlle Ghinassi, qui porte très crânement le costume masculin, j’ai remarqué une nouvelle pensionnaire des Variétés : Mlle Heumann. Mlle Heumann a chanté l’opérette à Constantinople, à Alexandrie et à Paris c’est bien certainement une artiste d’avenir.
Pendant les entractes, on bavarde au foyer. On fait des potins et on raconte des histoires.
(…)
Un monsieur de l’orchestre.