VII
Quelques mots de remerciements au petit père Legendre. – Son passage au théâtre de Belleville. – Création de cet établissement. – Pas assez d’escaliers. – Coupart, chef du bureau des théâtres. – La plaine de Grenelle. – La banlieue pendant du Conservatoire. – Gaston, dans les Pieds noirs. – Mlle Georges, dans le Manoir de Montlouvier. – Harel entre en scène avec elle. – Le Pont était tourné ! – Lacressonnière et Latouche à Belleville. – Un canard changé en nourrice.
Avant de commencer, permettez-moi de m’acquitter d’un devoir sacré. – Cet excellent petit père Legendre, m’a fait, l’autre jour, le plus délicieux article au sujet d’un certain Guetteur de nuit, représenté chez notre ami Offenbach, et je croirais manquer à toutes les règles de la politesse et de la reconnaissance, si je n’adressais à ce cher collaborateur mes plus sincères remerciements.
– Vous le remerciez et il vous éreinte allez-vous dire ?
– Sans doute ! s’il eût dit du bien de moi, on n’en aurait pas cru un traître mot ! c’est clair comme le jour, et l’on se serait empressé de dire que les loups n’ont pas pour habitude de se manger !… tandis qu’en annonçant aux populations attentives, avec cette brusque franchise d’un vieux militaire, que le Guetteur en question ne l’avait fait nullement rire à s’en tenir les côtes, bien plus qu’il ne l’avait pas diverti un seul instant, c’était tout bêtement une spirituelle manière de dire, sans craindre de rencontrer l’ombre, d’un contradicteur, que la pièce était charmante.
Je le répète donc, l’article est on ne peut plus aimable, et je l’en remercie cordialement. (…)
Léon Beauvallet.