1856

Chronique parisienne – Revue de la semaine

Dimanche 6 janvier 1856
Fête nationale. – Rentrée de l’armée. – La foire aux étrennes. – Dissertation sur l’origine des étrennes. – Version de la Patrie. – Moyens divers d’éluder les étrennes. – Deux exemples. – Monologue de la mère de famille en présence des étrennes. – Liquidation d’un jour de l’an. – Théâtres. – Pièces de fin d’année. – Ouverture des Bouffes Parisiens.
(…) Quelques pièces de théâtre se sont aventurées sur l’extrême frontière qui sépare une année qui finit d’une année qui commence ; mais pour (...)
Ba-Ta-Clan

Chronique musicale – Réouverture des Bouffes

Dimanche 6 janvier 1856
Les Bouffes Parisiens ont inaugure samedi dernier la salle Comte. Cette installation est la prise de possession d’un privilège définitif, plus étendu que l’autorisation qui avait momentanément déterminé le genre et limité le personnel aux Champs-Elysées. Le mot opérette est substitué à celui de saynette, et le nombre des acteurs peut être élevé à quatre pour chaque pièce.
La composition du spectacle, pour cette première soirée, comprenait, outre un prologue d’ouverture en vers, de Méry, (...)
Les Deux Aveugles Le Violoneux Ba-Ta-Clan Une nuit blanche

Échos de Paris

Jeudi 10 janvier 1856
Bouffes Parisiens.
D’ici à quelques jours on jouera au théâtre des Bouffes-Parisiens
Elodie, ou le forfait de Courbevoie, drame mêlé d’un peu de musique, pour Mlle Macé, M. Pradeau et les débuts de M. Léonce, acteur du vaudeville ;
Paroles de M. Léon Battu, et d’un des amis du Figaro qui n’aime pas à être nommé dans les journaux. La musique de la pièce est d’Offenbach. Nous garantissons le succès de cette petite folie
Une pièce de Gëveart et de Battu ;
Un acte de Plouvier, (...)

Échos de Paris

Dimanche 13 janvier 1856
Nous avons annoncé, dans notre dernier numéro, qu’une pièce de Léon Battu allait être jouée dans quelques jours au Théâtre des Bouffes, la musique est de M. Amat, le gracieux compositeur de romances, et non pas de M. Offenbach. ___
M. Léon Escudier vient d’acheter la partition de Ba-ta-clan.
Victor Cochinat.
Ba-Ta-Clan

Bouffes Parisiens

Jeudi 7 février 1856
Ce théâtre encaisse tous les soirs des recettes merveilleuses et des bravos enthousiastes avec le Ba-ta-clan et Élodie. Le Violoneux, Darcier et mademoiselle Schneider aidant, est, pour une bonne part dans la vogue qui a accompagné les Bouffes dans leur émigration des Champs-Elysées au passage Choiseul. Cependant M. Offenbach ne s’endort pas sur les succès, et voici les ouvrages en répétition :
D’abord, et pour passer jeudi ou samedi au plus tard, le Postillon en gage, opérette de MM. (...)
Le Violoneux Ba-Ta-Clan Pépito

Échos de Paris

Dimanche 10 février 1856
La musique du moins ne s’en plaindrait pas. – Mademoiselle Lagier, qui a la tête pleine de mélodies heureuses, a promis deux ou trois opérettes à Offenbach, et elle tiendra parole. – Mais le Drame réclame sa victime attendrie et passionnée, et il ne veut pas que tout cela, douleur, colère,
jalousie, grands cris du cœur, finisse par de petites chansons. – C’est affaire aux homœopathes.
Théodore de Banville.

Théâtres

Jeudi 14 février 1856
Bouffes-Parisiens : Un postillon en gage. – Folies-Nouvelles : Le bras noir. – Cirque : La reine Margot. – Théatre-Lyrique : Un procès.
On a joué, samedi, le Postillon en gage, de MM. Jules Adenis et Offenbach. – Cette opérette a le mérite d’être invraisemblable l’exposition est longue et partant froide. Elle débute par un interminable monologue, dit par Anthiaume, or, il n’y a guère à Paris qu’Arnal et Ravel pour rendre un monologue d’une façon amusante, et encore je crois qu’ils (...)
Les Deux Aveugles Le Violoneux Ba-Ta-Clan

Échos de Paris

Dimanche 2 mars 1856
Jeudi dernier, aux Tuileries, on a joué, sur un petit théâtre construit dans le grand salon situé à côté de la salle des Maréchaux, un fort joli petit acte de M. Wekerlin et les Deux Aveugles. Pour cette dernière pièce, on avait peint un décors tout exprès représentant le pont où Patachon et Giraffier jouent une si triomphante partie d’écarté. M. Offenbach a conduit l’orchestre, composé de douze de ses musiciens. L’Empereur a ri aux larmes, et, sur la demande de l’Impératrice, M. Bacciochi (...)
Les Deux Aveugles Ba-Ta-Clan Pépito

Bouffes Parisiens

Dimanche 9 mars 1856
1re représentation du THÉ DE POLICHINELLE
M. Poise a débuté, au Théâtre-Lyrique, par deux opérettes qui fixèrent tout d’abord sur ce jeune musicien l’attention sérieuse de la critique. Ces deux actes : Bonsoir, voisin ! et les Charmeurs, attestaient, chez l’auteur, avec le don de la mélodie, la sève d’un talent facile et franc.
M. Poise sortait à peine de l’école d’Adolphe Adam, et il en continuait au théâtre certains procédés : la limpidité de la phrase, les allures rapides et (...)

Théâtre Italien

Jeudi 13 mars 1856
(…)
Pepito, représenté, il y a deux ans, aux Variétés, vient de reparaître sur une scène plus musicale. Pradeau a remplacé Leclère ; M. Petit-Delamarre, le ténor Biéval, et une débutante, mademoiselle Hesmez, a pris le rôle joué à l’origine par mademoiselle Larcena.
Pepito est un véritable opéra comique et une pièce raisonnablement faite, et voilà justement ce qui manquait aux Bouffes depuis la réouverture de la salle Choiseul. Nous autres, écrivains, nous venons chercher à ce petit (...)
Ba-Ta-Clan Pépito

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