1856

Échos de Paris

Dimanche 5 octobre 1856
Immédiatement après la Bonne d’enfants, opérette-bouffe de MM. Bercioux et J. Offenbach, – dans laquelle débuteront prochainement mademoiselle Garnier et M. Dubouchet, – les Bouffes-Parisiens offriront à leurs habitués le Cuvier de MM. G. de Prémaray et Hassenhut, pièce dont la représentation est retardée par indisposition de M. Guyot.
On vient de mettre en répétition à ce théâtre : Landry, opérette de M. Dulocle ; – la musique est de M. Duprato, l’auteur déjà distingué des Trovatelles. (...)
La Bonne d’enfant

Échos de Paris

Jeudi 9 octobre 1856
Notre excellent petit père Legendre étant enrhumé du cerveau, – notre collaborateur Jules Viard a bien voulu se charger, – exceptionnellement, et pour cette fois, – de rédiger les Echos de Paris. – Il a fait, comme on le voit, des frais pour se maintenir à la hauteur de la circonstance. – Dam ! petit père Legendre oblige !…
– Et puis, n’est-ce pas, aujourd’hui, la Saint-Valentin !
(…) REGRETS SUPERFLUS !
– Ah ! qu’Offenbach serait joli, S’il avait une autre figure ! – Ah, que Buloz (...)

Lettres d’un bon jeune homme à sa cousine Madeleine

Dimanche 19 octobre 1856
III
Paris, 17 octobre 1856.
(…)
J’ai vu depuis un petit opéra de Mozart, intitulé l’Impresario. Ce Mozart est un homme qu’on remplacera difficilement. Il y a plus de musique, c’est-à-dire de mélodie, dans ce petit acte, que dans tout le Prophète. L’Imprésario se joue au passage Choiseul dans une boîte à bonbons. Il paraît que ces bonbons-là sont excellents pour la voix. Le maître de la boîte, M. Offenbach, est un artiste à qui tout réussit. Il a, ce qu’on appelle en Italie, le bon (...)

Échos de Paris

Dimanche 19 octobre 1856
Le vendredi 10 octobre 1856, aux Bouffes-Parisiens, un des deux altos a occupé tout le temps qu’il ne passait pas à manier l’archet, à lire la bibliothèque choisie du Constitutionnel.
– C’est épatant ! (Mot de l’endroit.)
A. Legendre.
Le Financier et le Savetier

Théâtres

Jeudi 23 octobre 1856
Gaité : – première représentation de l’Avocat des pauvres. La pièce – M. Surville. – M. Paul Meurice et M. Guilbert de Pixérécourt. – Victor Hugo. – Les romantiques d’autrefois sont les classiques d’aujourd’hui. – M. Mélingue. – Opéra : – La Medori. – Nouveautés en répétition : – le Trouvère, – le Cheval de bronze, – la Jolie Fille de Gand. – Théâtre-Italien : – Verdi et M. Calzado. – Béatrice di Tenda. – Ronconi et la Frezzolini. – Comédie-Française : – Le mariage de Figaro. – Madame (...)
Le Financier et le Savetier La Bonne d’enfant

Échos de Paris

Jeudi 30 octobre 1856
Anciens ou nouveaux directeurs dont le nom ou les œuvres figurent, en ce moment, sur les affiches de théâtre :
Opéra. – Lucie (Royer et Vaez, ex-directeurs de l’Odéon, directeurs de l’Opéra).
Français. – Mademoiselle de Belle-Isle (Alexandre Dumas père, – théâtre Historique).
Odéon. – Tartufe (Molière !)
Opéra-Comique. – Le Chalet (Adolphe Adam, – du théâtre Lyrique) ; Bonsoir, M. Pantalon (Lockroy, ex-directeur du Vaudeville).
Vaudeville. – Les Mémoires du Diable (Etienne Arago, (...)
Le Financier et le Savetier

Échos de Paris – Bouffes-Parisiens. – Concours pour une opérette

Jeudi 27 novembre 1856
M. Offenbach nous prie de prévenir les candidats admis au concours définitif, que leur partition doit être remise au théâtre le 15 décembre, dernier délai.
Voici les noms de ces concurrents par ordre alphabétique De Paris, MM. Bizet. Demersan. Erlanger. Lecocq. Limagne. De Lyon, Maniquet.
M. Offenbach prie les concurrents de vouloir bien, en remettant leur partition, indiquer le nom des chanteurs qui sont chargés d’interpréter leur partition.
Un avis ultérieur (...)

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