1856

Échos de Paris

Dimanche 16 mars 1856
Mademoiselle Stella Colas, va donner une matinée musicale et littéraire, dans la salle Herz, avec le concours d’Hermann Léon et de mesdames Amédine Luther, Gaveaux-Sabatier et Luigi.
Le principal attrait de cette matinée, sera dans l’exécution du Décaméron, de Méry et Offenbach.
Legendre.
Le Décaméron (poèmes) [Œuvre instrumentale]

Échos de Paris

Jeudi 27 mars 1856
Le concert donné cette semaine, dans la salle Herz, par mademoiselle Stella Colas, a été très intéressant. La jeune bénéficiaire, qui est entourée de toutes les sympathies, a reçu un chaleureux accueil. – Gueymard a obtenu un très grand succès avec deux compositions de M. Ernest Boulanger, son professeur, le Pâtre et la Nuit du Bûcheron. Dans le trio instrumental du Trovatore, qui est le morceau de concert en faveur, Hermann a obtenu un prodigieux effet sur son violon. Hermann allie deux (...)
Le Décaméron (poèmes) [Œuvre instrumentale]

Échos de Paris

Dimanche 30 mars 1856
On répète activement et l’on va donner aux Bouffes-Parisiens From-Balcazar, grande bouffonnerie musicale, destinée à continuer et peut-être à dépasser la vogue de Ba-ta-Clan.
Dupeufy et Bourget sont les auteurs de cette farce, qu’on dit désopilante, et dont Offenbach a écrit la musique.
From-Balcazar sera joué par Pradeau, Léonce et mademoiselle Schneïder.
Legendre.
Ba-Ta-Clan

Échos de Paris

Jeudi 10 avril 1856
Depuis l’ouverture des Bouffes Parisiens, le 5 juillet 1855, aux Champs-Elysées, et, le 29 décembre suivant, dans la salle du passage Choiseul, la direction de ce théâtre a fait preuve d’une activité extraordinaire et qui porte chaque jour d’heureux fruits. 15 pièces, 4 pantomimes, divers pas et cantates ont été mis à l’étude et représentés avec un grand succès.
Sur ce nombre d’ouvrages et d’intermèdes, M. J. Offenbach, directeur, a composé la musique de Entrez messieurs, mesdames, (...)
Les Deux Aveugles Le Violoneux Tromb-Al-Ca-Zar Ba-Ta-Clan Madame Papillon Une nuit blanche

Nouvelles à la main

Dimanche 13 avril 1856
Le vrai est beau, le vrai est aimable, c’est convenu, mais le vrai est aussi parfois très gai, je n’en veux pour preuve qu’un mot qui n’a pas encore eu le temps de prendre barbe : il date d’hier. Je passais sur un pont que je ne désignerai pas, – je ne veux pas m’attirer un procès de parti pris ; – sur ce pont il y avait un aveugle, un pont sans aveugle serait une perdrix sans orange ; je regardais ce Bélisaire civil en pensant un peu à Giraffier et beaucoup à Patachon. Une Antigone de (...)
Les Deux Aveugles

Échos de Paris

Jeudi 24 avril 1856
Petites nouvelles
(…) – Le roi Jérôme a assisté, lundi dernier, avec sa maison, à une représentation des Bouffes-Parisiens. Sur sa demande, le spectacle se composait des Deux aveugles et Tromb-Al-Ca-zar. En l’absence de M. Offenbach, qui fait une tournée en province pour y recruter des artistes, l’oncle de l’Empereur a été reçu par l’associé du directeur, M. Charles Comte.
Legendre.
Les Deux Aveugles Tromb-Al-Ca-Zar

Échos de Paris

Dimanche 4 mai 1856
J. Offenbach vient de recevoir une magnifique réduction d’une statue en bronze d’Euterpe.
Ce cadeau artistique lui a été envoyé par l’empereur, en souvenir de la représentation des Deux aveugles, donnée aux Tuileries il y a un mois environ, devant leurs majestés et les plénipotentiaires du congrès. Dans cette brillante soirée, le directeur des Bouffes dirigeait l’orchestre.
Legendre.
Les Deux Aveugles

Échos de Paris

Dimanche 11 mai 1856
Ce n’est pas un Sébastien Bach Que maître Jacques Offenbach ! Mais, agile comme un Boubac, Il compose, ab hoc et ab hac, Des airs narquois, – ayant tout l’éclat du Tombac, Enivrants – comme du Scubac, Durables – comme le Tabac !
Legendre.

Échos de Paris

Dimanche 25 mai 1856
Un journal musical ayant annoncé, il y a quelques temps, qu’un fils de Mozart, âgé de 70 ans, vivait en Italie dans un dénuement voisin de la misère, M. Offenbach, le directeur des Bouffes, a fait demander des renseignements, sur l’authenticité de ce fait, dans plusieurs ambassades italiennes ; son intention est de donner une représentation extraordinaire au bénéfice du fils de ce compositeur, à qui il doit le
plus beau succès lyrique de son petit théâtre.
Legendre.

Les modes de Paris

Jeudi 29 mai 1856
(…) Dans les jardins et dans les parcs tracés par le petit Le Nôtre d’Auteuil, on voit presque toujours des chaumières rustiques, des châlets suisses, des kiosques chinois exécutés et édifiés par Deschamps, encore un artiste qui habite Auteuil et qui joue avec le bois comme Offenbach avec son archet. (…)
Vicomtesse de Renneville.

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