1856

Échos de Paris

Jeudi 7 août 1856
Le 66 est décidément un véritable succès pour les Bouffes.
Samedi prochain, première représentation des Deux vieilles Gardes, bouffonnerie musicale en un acte, paroles de M. de Villeneuve, musique de M. Delibes. – La pièce est jouée par MM. Petit, Léonce et Michel, l’ex-comique du Palais-Royal. On les dit étourdissants de verve et d’entrain. – La pièce est des plus amusantes, et la musique très réussie.
Lundi prochain première représentation du Guetteur de Nuit, opérette en un acte de (...)
Le 66

Chronique parisienne – La promenade en Europe

Dimanche 24 août 1856
(…) A Bade même, sur l’esplanade de la Conversation, on se croirait au boulevard des Italiens. – On ne rencontre que des figures françaises, c’est-à-dire parisiennes. – C’est, entre mille, par exemple, Eugène Guinot, le plus acclimaté dés touristes de Bade ; – Amédée Achard, – Schayé l’agréé, qui a transplanté là, pour deux semaines, sa verve intarissable ; – Offenbach et Hector Crémieux, qui rappellent les meilleures soirées des Bouffes parisiens ; – Emile Daugny, Bourgoin, de la Bourse, (...)

Chronique parisienne – La promenade en Europe

Jeudi 4 septembre 1856
Le guide polyglotte. – Bade. – Jadis et aujourd’hui. – Aristocratie et bourgeoisie. – La société en général et la société proprement dite. – Le spectacle à Bade. – Le Sylphe, opéra-comique en deux actes, de MM. Saint-Georges et Clapisson. – Mademoiselle Duprez. – Son
mariage. – Concert d’Offenbach. – Les illustrations de Bade. – Le tour des écureuils. – L’administration de la Conversation. – La fin d’une saison à Bade.
(…) Entfe les représentations du Sylphe, nous avons eu ces jours-ci (...)

La banlieue dramatique

Jeudi 11 septembre 1856
VII
Quelques mots de remerciements au petit père Legendre. – Son passage au théâtre de Belleville. – Création de cet établissement. – Pas assez d’escaliers. – Coupart, chef du bureau des théâtres. – La plaine de Grenelle. – La banlieue pendant du Conservatoire. – Gaston, dans les Pieds noirs. – Mlle Georges, dans le Manoir de Montlouvier. – Harel entre en scène avec elle. – Le Pont était tourné ! – Lacressonnière et Latouche à Belleville. – Un canard changé en nourrice.
Avant de (...)

Échos de Paris

Jeudi 18 septembre 1856
Les bouffes parisiens rentreront au théâtre du passage Choiseul samedi prochain, 20 septembre.
Le spectacle de la réouverture de la salle d’hiver sera composé de la première représentation de : le Financier et le Savetier, fable en un acte, de M. Hector Crémieux, musique de Jacques Offenbach, et de la première représentation de la reprise de l’Imprésario de Mozart.
La salle a été restaurée et très heureusement modifiée. – De nouvelles avant-scènes ont été créées, et toutes les places, (...)
Le Financier et le Savetier

Échos de Paris

Dimanche 21 septembre 1856
A l’adresse de l’ami J. Offenbach, directeur des Bouffes parisiens.
Monsieur,
Il serait à désirer que les noms de ceux qui avaient été compris dans la première catégorie, pour le concours de M. Offenbach (sans faire partie des six lauréats) fussent connus. Cela serait pour eux, il me semble, une satisfaction d’amour-propre et un encouragement pour l’avenir.
Pardonnez, je vous prie, monsieur, la liberté que je prends, et veuillez agréer l’expression de ma considération distinguée. (...)
La Rose de Saint-Flour Le Financier et le Savetier Le 66

Échos de Paris

Jeudi 25 septembre 1856
Nous apprenons que le livret de l’opéra-comique, destiné au concours ouvert par M. Offenbach, a été remis aux six concurrents choisis par le jury. Il est l’œuvre de MM. Léon Battu et Ludovic Halévy, et a pour titre : Le docteur Miracle.
A. Legendre.

Théâtres

Dimanche 28 septembre 1856
Opéra : – Début de madame Borghi-Mamo dans le Prophète. – Théâtre-Lyrique : Première représentation des Dragons de Villars. – livret de MM. Lockroy et Cormon, musique de M. Aimé Maillart. – M. Girardot. – Mademoiselle Juliette Borghèse. – La partition. – Bouffes-Parisiens : – Le Financier et le Savetier, opérette de MM. Hector Crémieux et Jacques Offenbach. – Mademoiselle Daimont. – Pradeau.
(…)
BOUFFES-PARISIENS
Ce théâtre, – qui a maison de ville et maison de campagne, – vient de (...)
Les Deux Aveugles Le Financier et le Savetier

De la fantaisie au théâtre

Jeudi 2 octobre 1856
A M. Hector Crémieux.
Paris, 30 septembre 1856.
Mon cher ami,
Vous avez failli apprendre à vos dépens qu’on n’arrache pas impunément le public à ses habitudes. Vous vous êtes ravisé à temps, fort heureusement pour le succès, désormais assuré, du Financier et du Savetier. Raccourcie de tous les mots hors d’œuvre qui allongeaient le dialogue et encombraient l’action, votre opérette, qui n’a plus, à cette heure d’autre ambition que celle de servir de cadre heureux à la musique, arrive (...)
Le Financier et le Savetier

Correspondance

Dimanche 5 octobre 1856
Sous prétexte de nous adresser des compliments de condoléance a l’occasion du départ de notre ami Villemot, un anonyme, à la prose bien affilée, nous écrit pour poser sa candidature a la position vacante. Nous sommes désolés d’avoir à lui répondre comme M. de Lafayette à la Royauté vaincue : – TROP TARD ! – la place est prise et même très bien prise. Tout ce que nous pouvons faire pour notre correspondant, c’est de livrer au lecteur cette pièce d’un concours qui n’aura pas lieu.
H. de V. (...)

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