(…) A Bade même, sur l’esplanade de la Conversation, on se croirait au boulevard des Italiens. – On ne rencontre que des figures françaises, c’est-à-dire parisiennes. – C’est, entre mille, par exemple, Eugène Guinot, le plus acclimaté dés touristes de Bade ; – Amédée Achard, – Schayé l’agréé, qui a transplanté là, pour deux semaines, sa verve intarissable ; – Offenbach et Hector Crémieux, qui rappellent les meilleures soirées des Bouffes parisiens ; – Emile Daugny, Bourgoin, de la Bourse, Berlioz, Duprez ; – mademoiselle Duprez, madame Mira et sa fille ; – les deux frères Braniski, M. de Heckeren, le sénateur, etc., etc. – Des femmes de tous les mondes, des princesses allemandes et des princesses d’avant-scène. – Parmi ces dernières, mademoiselle Constance, mademoiselle Soubise, mademoiselle Adèle Courtois, mademoiselle Deslions, et pas mal d’autres. (…)
Auguste Villemot.