1856

Bouffes Parisiens

Jeudi 17 juillet 1856
M. Offenbach ouvre un concours de composition à son théâtre, et appelle à lui tous les jeunes musiciens à l’exclusion de ceux qui ont eu soit un ouvrage représenté à l’Opéra-Comique, soit plus de deux actes.joués au Théâtre-Lyrique. Voila certes un concours sérieux, puisque le seul privilége que puisse invoquer un musicien de mérite, c’est celui d’être inconnu.
Nous applaudissons, sans réserve aucune, à l’initiative prise par le directeur des Bouffes-Parisiens, et nous nous empressons (...)

Échos de Paris

Dimanche 20 juillet 1856
La nouvelle du concours ouvert par M. Offenbach en faveur des jeunes compositeurs français ou étrangers établis en France, a produit dans le monde musical une vive sensation ; l’on cite déjà, si nous sommes fidèlement renseignés, douze à quinze concurrents disposés à se mettre sur les rangs.
Nous avons reçu, à l’occasion de ce steeple-chase artistique, un certain nombre de questions dont nous nous empressons de donner la solution.
Demande. – L’obtention du prix de 1,200 fr. et de la (...)
Le Violoneux La Rose de Saint-Flour Le 66 Une nuit blanche

De Paris à Blois

Jeudi 24 juillet 1856
Les chemins de fer et les pataches. – Concours Orphéonique de Blois. – Résultats de l’institution des Sociétés chorales dans le peuple. – Départ de Paris. – M. Antony Béraud à Blois. – Sensation. – Un souvenir historique et militaire de la vie de l’ex-directeur de l’Ambigu. – Mes compagnons de voyage. – Théophile Gautier musicien. – Arrivée à Blois. – L’aristocratie Blésoise. – Fête musicale du 13 juillet. – Le château. – Le Musée. – MM. Duban et de la Morandière. – L’évéché. – (...)
Tromb-Al-Ca-Zar

Bouffes parisiens

Jeudi 24 juillet 1856
CONCOURS POUR UNE OPÉRETTE
Mon cher Villemessant,
Le concours musical ouvert aux Bouffes parisiens a suscité des objections et des critiques. Cela devait être, et je m’y attendais. Il m’a été adressé à ce sujet un grand nombre de lettres. Vous-même en avez reçu plusieurs que vous avez bien voulu me communiquer. Comme il m’est impossible d’écrire à chaque personne, je vais, si vous le trouvez bon, résumer ici les principales observations, et tâcher d’y répondre.
Parmi ces lettres, il (...)

Échos de Paris

Jeudi 24 juillet 1856
Donc, puisque Télégraphe il y a, parlons un peu du Télégraphe :
Dans sa chronique de samedi dernier, le spirituel chroniqueur a lancé ce petit paragraphe, dans le jardin du Figaro :
« – Dis-moi un peu, – toi qui sais tout, – pourquoi le Figaro, qui s’est montré si revêche contre le concours Véron, se montre si bienveillant pour le concours Offenbach ! – Je n’ai su ou plutôt je n’ai pas voulu lui répondre.
« Mais la question est posée ; que le Figaro s’en arrange.
Seulement, nous le (...)

Échos de Paris

Dimanche 27 juillet 1856
Un correspondant, M. C. Ledhuy, nous écrit à propos du concoure-Offenbach :
« A mon avis, M. le directeur-compositeur des Bouffes me semble avoir pris trop à la lettre le mot de votre illustre patron : – Ce qui ne vaut pas la peine d’être dit, on le chante ! – Le rôle du poète me paraît singulièrement restreint dans ce concours exclusivement musical. J’aurais mieux compris l’initiative bienveillante du directeur des Bouffes-Parisiens, s’il eût agi à l’égard du poème ou livret qui doit (...)

Échos de Paris

Jeudi 31 juillet 1856
Petit bulletin des Bouffes-Parisiens :
Aujourd’hui jeudi, première représentation de 66, opérette de MM. Desforges et Laurencin, musique d’Offenbach, jouée par Gertpré, Guyot et mademoiselle Maréchal, et accompagnée de la reprise d’Elodie ou le forfait nocturne.
Samedi prochain, première représentation de la reprise de l’Impressario, de Mozart, jouée par les artistes qui ont créé les rôles.
Lundi première représentation de la Parade, bouffonnerie musicale, paroles de M. Brésil, et (...)
Le 66

Petite chronique musicale

Dimanche 3 août 1856
(…) Ce n’est pas la direction des Bouffes-Parisiens qu’on accusera jamais de vouloir immobiliser ses joyeuses bagatelles. Pour cette scène des gais refrains sans prétention, l’été n’a point de feux, l’hiver n’a point de glace ! – L’opérette que ce théâtre vient de représenter sous ce titre, le 66 !!! appartient au genre plus tempéré et plus musical de la Nuit blanche et du Violoneux. C’est l’histoire morale d’un chanteur tyrolien qui croit avoir fait fortune à la loterie de Vienne. (...)
Le Violoneux Le 66 Une nuit blanche

Concours du théâtre des Bouffes

Dimanche 3 août 1856
Le théâtre des Bouffes-Parisiens rappelle aux personnes qui se disposent à prendre part au concours ouvert pour une opérette, qu’ils doivent envoyer à la direction, avant le 25 août prochain.
Une mélodie avec chœur et accompagnement pour le piano ;
Une mélodie avec accompagnement d’orchestre ;
Un morceau d’orchestre à grande partition.
Les compositeurs restent maîtres de choisir les paroles qui leur conviennent.
Quant à la seconde épreuve, on sait que les six concurrents choisis, (...)

Feuilleton du Figaro du 7 août 1856 – Le pilier de café

Jeudi 7 août 1856
(…) L’économie politique, la stratégie, la législation, l’homœopatie, la diplomatie, les finances, la mécanique, l’agriculture, les beaux-arts, la peinture à la cire, le drame, le gravure sur bois, la comédie, le vaudeville, la pantomime, le passage au pôle Nord, les débuts de Renard, le sac de L. Boyer, les 6 infortunes de madame Stoltz, les plaidoiries savantes et bien senties de Me Lassagne, le départ de Madeleine Brohan, les jolies dents de madame Doche, le latin de
J. J., le concours (...)

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