Par date

Bouffes Parisiens

Le Figaro – Jeudi 7 février 1856

Ce théâtre encaisse tous les soirs des recettes merveilleuses et des bravos enthousiastes avec le Ba-ta-clan et Élodie. Le Violoneux, Darcier et mademoiselle Schneider aidant, est, pour une bonne part dans la vogue qui a accompagné les Bouffes dans leur émigration des Champs-Elysées au passage Choiseul. Cependant M. Offenbach ne s’endort pas sur les succès, et voici les ouvrages en répétition :

D’abord, et pour passer jeudi ou samedi au plus tard, le Postillon en gage, opérette de MM. Plouvier et Offenbach, pour les débuts de MM. Anthiaume, Davoust ; des deux autres rôles, l’un sera chanté par mademoiselle Dalmont et l’autre sera joué par Léonce.

La semaine prochaine, la première représentation du Thé de Polichinelle, de MM. Plouvier et Poise, le compositeur distingué de Bonsoir voisin et des Charmeurs. Le poème, rempli, dit-on, d’esprit et de fantaisie, offre cette piquante originalité d’être interprété par trois femmes, mesdemoiselles Macé, Schneider et Dalmont.

Puis, ce sera le tour d’une bouffonnerie de MM. Dufrène et Mestépès intitulée : En revenant de Pontoise, pour les débuts de M. Charles Petit, qui aura à côté de lui, dans cet ouvrage, Léonce et mademoiselle Nevers.

On prépare encore la reprise de Pepito, de Léon Battu et d’Offenbach, qui obtint, il y a deux ans, un si grand succès aux Variétés. Le rôle créé par Leclerc sera rempli par Pradeau, celui de Biéval par M. Chartes Petit, et enfin mademoiselle Hesmès débutera dans celui de mademoiselle Dalloca. Enfin, et pour finir cette nomenclature, on va répéter, si on ne répète déjà, une parodie du Trovatore en cinq écritaux et la partition de Ba-ta-clan vient de paraître chez Escudier.

Legendre.

Par date
Par œuvre
Rechercher
Partager