III
Les foyers et la salle
(...)
La grande coupole, peinte par M. Lenepveu, représentera les dieux et les muses dans l’Olympe, ce qui empêchera sans doute d’entendre là de l’Offenbach avec tout le recueillement nécessaire. Les avant-scènes seront soutenues par de puissantes cariatides de MM. Crauck et Lepère. Puis les balcons recevront une décoration à la fois solide, riche, brillante, dont la majesté du lieu ne sera pas offusquée. Les fonds des loges seront de ce beau rouge auquel il ne faut rien changer, tant l’épreuve serait périlleuse ; et, – j’ai gardé ceci pour la fin, – chaque loge sera précédée d’un salon. Or comme il y a trente-neuf logés à chaque étage, il y aura donc cent cinquante petits salons ouverts à Sa Majesté le public, qui certes, n’aura jamais été reçu avec tant d’égards.
Alfred d’Aunay.