Si je me détournais un instant de ces pâles figures qui posent trop devant moi, modèles toujours prêts pour le portrait ou la satire, et si j’osais révéler les angoisses, les douleurs entrevues dans l’ombre, sur le visage incliné d’une pauvre femme qui a résumé à elle seule les joies, les fortunes, la misère, le supplice de cette Vie parisienne dont Offenbach ne saurait rhythmer les sanglots !
Ce que je vais dire est l’exacte vérité. J’offre aux dramaturges une occasion favorable de peindre la nature sur le vif ; je leur livre le scénario d’un magnifique quatrième acte, et si M. V. Sardou me faisait jamais l’honneur de m’emprunter l’histoire authentique que je vais raconter, il voudrait bien, c’est la seule condition que je pose, ne pas m’ accuser de plagiat et ne pas prétendre que j’ai voulu déflorer sa pièce.
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Louis Ulbach.