(...) Deux mois après, le Robinson Crusoé de J. Offenbach fera son apparition ; le premier acte est déjà su, et le maestro vient d’arriver de Vienne avec le troisième qui lui restait à terminer. (...)
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Lundi dernier, S. A. R. le prince de Galles, la duchesse de Manchester et la marquise de Galiffet, assistaient, dans une loge de galerie, à la représentation de la Grande-Duchesse.
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Une dépêche [t]élégraphique de Vienne, datée du 14 mai et confirmée par les journaux allemands, a annoncé que la première représentation de la Grande-Duchesse de Gerolstein au théâtre An der Wien avait eu lieu avec un immense succès. Offenbach conduisait l’orchestre. — On a applaudi avec frénésie la musique, le libretto et les artistes ; on a rappelé ces derniers à maintes reprises et acclamé Offenbach.
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A propos de la Grande-Duchesse, nous lisons dans les journaux de théâtre une assez curieuse comparaison : « Les vingt-cinq premières représentations ont produit, au théâtre des Variétés, la somme de 110,483 francs, soit une moyenne de plus de 4,400 francs par représentation, Les vingt-cinq premières de la Belle Hélène avaient produit 97,224 francs ; les vingt-cinq premières de Barbe-Bleue 97,558 francs ; les vingt-cinq premières de la Vie parisienne 102,397. Il y a donc une notable différence en faveur de la Grande-Duchesse, qui a cependant à lutter contre l’été, tandis que la Belle-Hélène, Barbe-Bleue et la Vie parisienne avaient été jouées en plein hiver.