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Nouvelles des théâtres lyriques

Revue et gazette musicale de Paris – 27 octobre 1867

Cette semaine a eu lieu la première répétition à l’orchestre de Robinson Crusoé. Pendant le cours de cette répétition, qui a produit un très-grand effet, les artistes et les musiciens ont spontanément et chaleureusement applaudi les morceaux exécutés et ont complimenté le maestro. — On a également essayé les décors dus au pinceau de Rubcet Depleschin, et qui sont d’un admirable effet. Les costumes et la mise en scène ne seront pas moins riches. En un mot, la direction n’aura jamais monté un opéra avec plus de soin et d’éclat que l’oeuvre nouvelle d’Offenbach. — En attendant son apparition, on s’occupe de reprendre divers ouvrages intéressants du répertoire, et, entre autres, les Voitures versées, de Boïeldieu, délicieux ouvrage qui n’a pas été joué depuis plusieurs années.

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S. A. I. l’archiduc Louis-Victor d’Autriche honorait, vendredi dernier, de sa présence, la représentation de la Grande-Duchesse.

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Mme Britfni-Varney, qui a chanté avec succès au théâtre du Casino de Vichy la saison dernière, vient d’être engagée pour trois ans au théâtre des Menus-Plaisirs Elle débutera dans la Geneviève de Brabant, d’Offenbach, que la direction monte à grands frais, et dont la musique sera en grande partie nouvelle.

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Ainsi que nous l’avons dit dans notre dernier numéro, la Grande Duchesse de Gérolstein, qu’on joue en ce moment au théâtre français de New-York, dirigé par M. Bateman, y fait de magnifiques recettes. Les journaux de New-York sont pleins de détails excentriques sur le succès prodigieux de l’ouvrage et sur ses interprètes. Le Courrier des Etats-Unis dit qu’à la Bourse, dans les hôtels, dans les endroits public, chez les particuliers, la Grande-Duchesse est devenue le sujet de toutes les conversations.

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