Le poëme du nouvel opéra-comique de MM. Meilhac et Nuitter, dont J. Offenbach compose la musique, a été lu cette semaine aux artistes, et voici comment les rôles ont été distribués : Valentin, sous le nom de Vert-Vert, Capoul ; — le comte, officier de dragons, Barré ; — Bitaubin, maître de danse, Couderc ; — Binet, jardinier, Sainte-Foy ; — Bellecour, chanteur, Ponchard ; — Bergerac, officier de dragons, Potel ; — Friquet, officier de dragons, Leroy ; — Maniquet, directeur de théâtre, Bernard ; — La Corilla, cantatrice, Mmes Girard ; - Mimi, pensionnaire, Cico ; — Mlle Paturelle, sous-maîtresse, Révilly ; — Batilde, Moisset ; — Emma, Tuai.
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Le théâtre des Bouffes-Parisiens va renouveler en grande partie son affiche et reprendre trois pièces d’Offenbach : Apothicaire et Perruquier, Lischen et Fritzchen et M. Choufleuri restera chez lui. — On a mis à l’étude au même théâtre, Jean belle-face, opéra en deux actes, paroles de M. de Najac, musique de M. Louis Deffès.
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Le succès constant de la Périchole, qui réalise 4,000 francs de recette chaque soir, a déterminé le directeur des Variétés à ne pas donner de revue cette année. Outre diverses pièces à l’étude, on s’occupe d’une opérette en un acte, d’Offenbach, destinée aux débuts à ce théâtre de Mlle Zulma Bouffar, et de la nouvelle arrivée, Mlle Aimée.
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La Périchole a été jouée lundi à Lille. Le succès a été très-grand et Mlle Garait du théâtre des Variétés, en ce moment en congé, en a eu sa bonne part. Elle a été charmante dans le rôle de la Périchole et a dû répéter la romance de la Lettre. — Les couplets de Piquillo (Les Femmes), la chanson espagnole « Il grandira » et tout le finale du premier acte ont été chaudement applaudis.— Le directeur, M. Bertrand, n’avait d’ailleurs rien négligé pour assurer la réussite ; décors et costumes étaient de la plus grande exactitude et très soignés. — Lille est la première ville de province qui aura représenté la Périchole.
