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Rossini

Revue et gazette musicale de Paris – 20 juin 1869

Notes. – Impressions. – Souvenirs. – Commentaires.

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Rossini aima mieux perpétrer une très-mauvaise plaisanterie qu’un ouvrage nécessairement très-mauvais. Au moment de donner un opéra sérieux à la Fenice, il ne voulut pas que l’inévitable fiasco de sa farsa, condamnée d’avance, put être imputé à son incapacité ou à l’affaiblissement de son inspiration musicale. Il écrivit ses Due Bruschini de manière à montrer aux moins clairvoyants son intention d’éviter les pièges où l’aimable Cera le voulait prendre. De la sorte, il fit échouer les plans de celui qui voulait lui nuire au moment le plus décisif de sa carrière [1].

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Arthur Pougin.

[1On sait que le petit opéra : I due Bruschini, traduit et arrangé par M. de Forges, fut représenté au théâtre des Bouffes-Parisiens, sous la direction de M. Offenbach, le 28 décembre 1857.

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