Par date

Théâtres

Le Figaro – Mardi 28 janvier 1868

Le Pont des Soupirs est prêt à entrer en répétition. La nouvelle pièce est très adroitement remaniée, et Offenbach n’a pas été avare de mélodies inédites. Il y aura un rôle pour Dupuis, un autre pour Thiron.

M. Cappelli, qui a brossé trois décors pour Geneviève de Brabant, est non-seulement un décorateur habile, mais encore un archéologue et un érudit.

La chambre de Siffroy et la place de Curaçao sont composées avec un talent sérieux et convaincu. Ces toiles sont des types d’exactitude comme style et comme couleur locale, ce qui est bien quelque chose par ce temps de cascades, car c’est plus que du savoir-faire, c’est du savoir.

Quant au ravin qui encadre la réjouissante épopée des gendarmes, et où le style n’a rien à voir, il est très frais et très harmonieux de ton, bien brossé et bien planté, mais un peu sobre d’effets peut-être.

Jules Prével.

Par date
Par œuvre
Rechercher
Partager