1868

Théâtre de la Porte Saint-Martin

Mercredi 1er janvier 1868
1867
COMPTE RENDU DE L’INCIDENT
(…) Pourtant quelques beaux décors, quelques couplets bien frappés, arrêtent ce courroux justifié lorsqu’on arrive à la parodie de la Grande Duchesse de Gérolstein, par mademoiselle Silly. La claque fait encore à cette artiste une entrée folle, et encouragée par cet accueil, oubliant que ce qui peut plaire dans les petites gazettes ne convient pas sur une grande scène, mademoiselle Silly, outre ses effets, se passe la manque sous le nez, comme si elle (...)
La Grande-Duchesse de Gérolstein

L’année théâtrale 1867

Mercredi 1er janvier 1868
(Suite)
Le lecteur nerveux nous saura gré de glisser sans trop appuyer sur les souvenirs agaçants de
L’EXPOSITION UNIVERSELLE
1ER AVRIL AU 1ER NOVEMBRE
(…) Le mois d’avril eût été bien terne pour les théâtres sans l’avènement aux Variétés le 12, de la Grande – et joyeuse – Duchesse de Gérolstein, dans l’apparition poétique, le 27, de Roméo et Juliette, au Théâtre-Lyrique.
Ces deux œuvres, si voisines par le succès, si opposés par le sujet, l’une blaguant le militarisme, qui est (...)
La Grande-Duchesse de Gérolstein La Vie parisienne

Théâtres

Mercredi 1er janvier 1868
La censure musulmane ne le cède en rien à la nôtre, affirme la Liberté. Voici, en effet, ce que nous lisons dans un journal de Constantinople :
« La municipalité s’est attribué, nous ne savons comment, la censure des pièces de théâtre, bien que la censure n’existe pas chez nous. Dans son excès de zèle, elle supprime jusqu’aux faits historiques. Ainsi, dans la Belle Hélène, elle a remplacé le mot Crète par celui de Clyde. »
Pars, pars, pars pour la Clyde, pars pour la Clyde !… (...)
La Belle Hélène

L’année théâtrale 1867

Jeudi-Vendredi 2-3 janvier 1868
– Suite et fin. –
(…)
NOVEMBRE 1867
(…) Le 23, l’Opéra-Comique aborde Robinson Crusoé, honorable rentrée d’Offenbach à ce théâtre, attendue avec une curiosité plus vive que bienveillante.
(…) Aux Variétés la Grande Duchesse, qui s’appelle alors Lise Tautin, porte encore assez crânement son aigrette
DÉCEMBRE 1867
(…) Le 26, aux Menus-Plaisirs, Geneviève de Brabant, de MM. Crémieux, Tréfeu et Offenbach, succès très vif, très sympathique, très mérité par M. Gaspari. (…)
ÉPILOGUE (...)
Orphée aux Enfers La Grande-Duchesse de Gérolstein La Belle Hélène Geneviève de Brabant La Vie parisienne Robinson Crusoé

Théâtres

Samedi 4 janvier 1868
MM. Meilhac et Halévy ont déjà lu à M. Cogiard – pour ses étrennes – deux actes de leur nouvelle fantaisie : les Brigands, promise au public pour octobre prochain.
M. Offenbach ne s’occupera cependant de la musique qu’après les remaniements qu’il va faire au Pont des Soupirs.
Le succès de Geneviève prend au Menus-Plaisirs des proportions inespérées, malgré la juste confiance qu’inspiraient le talent d’Offenbach et le soin artistique avec lequel la pièce est montée.
La location est (...)
Les Brigands Geneviève de Brabant Le Pont des Soupirs

Théâtres

Dimanche 5 janvier 1868
L’Athénée se plaint, dit-on, que M. Offenbach n’ait point travaillé pour lui. De son côté M. Offenbach se plaint, dit-on encore, que MM. Sari et Busnach ne possèdent point les éléments de troupe nécessaires au succès de sa musique.
Mais voici qui pourrait bien changer les choses. Désiré, l’un des comiques de prédilection du maestro, est prêté par le Palais-Royal à l’Athénée, où il doit créer un rôle nouveau
Jules Prével.

Lettres de Ferragus

Dimanche 5 janvier 1868
(...)
Je souriais tout bas de vos romans nationaux qui déconseillent l’héroïsme, de vos romans de mœurs qui déconseillent la mariage, de vos romans religieux qui déconseillent la religion ; de temps en temps j’allais voir guillotiner un imbécile, et je rentrais chez moi en chantonnant un air d’Offenbach, le seul homme nécessaire et par conséquent le seul homme de génie de notre époque.
(...)
Ferragus.

Théâtres

Lundi 6 janvier 1868
(…) Du reste, les pièces qui ont réussi à Paris, n’ont pas la même chance en province. Avant-hier, à Nantes, la Vie Parisienne a sombré avec éclat. La troupe n’offrait pas les éléments d’une interprétation même sortable et la pauvre pièce a sombré sous les pieds des acteurs, comme un bateau de course sous le poids d’un équipage inexpérimenté.
Les trains de plaisirs avaient permis à beaucoup d’entre les habitués de la salle Graslin d’aller voir en sa fraîcheur, à Paris même, la Vie (...)
La Vie parisienne

Théâtres

Mardi 7 janvier 1868
En attendant le Pont des Soupirs, auquel Offenbach fait des retouches et des additions qui promettent d’être aussi heureuses que celles de Geneviève de Brabant, il serait question de reprendre aux Variétés Barbe-Bleue, pour la prochaine rentrée de Dupuis.
Jules Prével.
Barbe-Bleue Geneviève de Brabant Le Pont des Soupirs

Paris au jour le jour

Mercredi 8 janvier 1868
(…) Cinq minutes après, Dalès prenait sa revanche.
– Pourquoi avons-nous si froid ? demande Lebel.
– Nous avons Siffroy depuis qu’on a reprise Geneviève de Brabant.
Heureux ceux qui peuvent rire aux Incurables.
Francis Magnard.
Geneviève de Brabant

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