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L’année théâtrale 1867

Le Figaro – Jeudi-Vendredi 2-3 janvier 1868

– Suite et fin. –

(…)

NOVEMBRE 1867

(…) Le 23, l’Opéra-Comique aborde Robinson Crusoé, honorable rentrée d’Offenbach à ce théâtre, attendue avec une curiosité plus vive que bienveillante.

(…) Aux Variétés la Grande Duchesse, qui s’appelle alors Lise Tautin, porte encore assez crânement son aigrette

DÉCEMBRE 1867

(…) Le 26, aux Menus-Plaisirs, Geneviève de Brabant, de MM. Crémieux, Tréfeu et Offenbach, succès très vif, très sympathique, très mérité par M. Gaspari. (…)

ÉPILOGUE

(…) Parmi les théâtres subventionnés, l’Académie impériale de musique n’a monté dans ces douze mois, qu’un grand opéra, Don Carlos, et un petit ; l’Opéra-Comique deux pièces en trois actes, le Fils du brigadier et Robinson, et un seul acte, la Grand’Tante  ; le Théâtre-Lyrique, plus actif, a donné six œuvres lyriques importantes, dont une seule a réussi.

(…) Les Menus-Plaisirs montent courageusement six œuvres principales : quatre comédies-vaudevilles, une féerie, et un opéra bouffe… Les Petits crevés et Geneviève de Brabant récompensent tant d’efforts.

(…) 1867 ne compte que deux succès… discutés et discutables : Don Carlos et les Idées de madame Aubray. Deux indiscutables succès de vogue et de fantaisie : La Grande Duchesse et l’Œil crevé.

(…) Elle a préparé pour 1868 trois réussites, l’une honorable, les Treize ; l’autre glorieuse, les Sceptiques ; la troisième, toute parisienne, Geneviève de Brabant.

(…) L’auteur le plus joué, le plus actif et le mieux traité par la fortune a été Jacques Offenbach.
La Vie parisienne, Orphée, la Belle Hélène, la Grande Duchesse, Robinson Crusoé, Geneviève… Voilà son apport du 1er janvier au 31 décembre 1867.

240,000 fr. – deux-cent-quarante mille francs – de droits, primes, ventes de manuscrits, etc. Voilà pour ces douze mois, nous l’affirmons, le total de ses recettes. (…)

E. A. D.

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