(Suite)
Le lecteur nerveux nous saura gré de glisser sans trop appuyer sur les souvenirs agaçants de
L’EXPOSITION UNIVERSELLE
1ER AVRIL AU 1ER NOVEMBRE
(…) Le mois d’avril eût été bien terne pour les théâtres sans l’avènement aux Variétés le 12, de la Grande – et joyeuse – Duchesse de Gérolstein, dans [1] l’apparition poétique, le 27, de Roméo et Juliette, au Théâtre-Lyrique.
Ces deux œuvres, si voisines par le succès, si opposés par le sujet, l’une blaguant le militarisme, qui est en train de prendre une belle revanche !, l’autre célébrant le pur amour, – cette neige d’antan ! – ont pu, du moins, se produire devant un public encore parisien.
(…) Aux Variétés, la Duchesse Hortense Schneider voit à ses pieds tous les souverains. Le Palais-Royal fait toujours salle comble avec la Vie parisienne bi-centenaire.
(…) En novembre, nouveau coup de foudre : Couder, parti joyeux à Bade, revient soudain dans un lourd cercueil de plomb que conduit sa jeune femme.
(…) Le 24 avril, Grenier se casse la jambe sur la scène des Variétés. On lui témoigne de si abondantes sympathies qu’à sa rentrée toute récente la source en semble complètement tarie…
E. A. D.