1868

Menus propos

Mardi 7 avril 1868
(…) II
Si vous connaissez quelque chose de plus franchement insensé dans les opérettes d’Offenbach, je vous serai obligé de me le dire. (…)
Édouard Lockroy.

Théâtres

Vendredi 10 avril 1868
La fermeture d’été des Menus-Plaisirs aura lieu le 1er mai prochain.
À cette époque, Geneviève de Brabant commencera sa tournée en Brabant et autres lieux. * * *
On s’est à peine aperçu de la centième. Les artistes se plaignent même un peu de l’incognito qu’elle a gardé. Les auteurs n’ont pas daigné paraître ce jour-là.
La troupe des Menus-Plaisirs a eu le cœur gros. C’était la première fois que ce théâtre voyait une de ses pièces atteindre et dépasser le chiffre glorieux de cent (...)
Geneviève de Brabant

Gazette de Londres

Samedi 11 avril 1868
(...)
Le peuple anglais n’a pas de parti pris en musique. Beethoven ou Offenbach, Mozart ou Hervé, peu lui importe. En revanche, le chef d’orchestre de l’Alhambra a une préférence marquée pour la musique sérieuse. Quand il dirige l’ouverture du Freyschütz, il met des gants blancs à quatre boutons ; lorsqu’il accompagne une chansonnette, il ôte ses gants ; c’est sa façon de protester contre la musique légère.
L’époque austère que nous traversons n’a pas été sans influence sur le (...)
Geneviève de Brabant

Théâtres

Dimanche 12 avril 1868
Aux Variétés, le Pont des Soupirs doit passer du 10 au 15 mai prochain.
Jules Prével.
Le Pont des Soupirs

Théâtres

Lundi 13 avril 1868
Samedi soir, aux Menus-Plaisirs, une indisposition subite de madame Ugalde a nécessité son remplacement, à l’heure du spectacle, par madame de Brigni-Varney, dans le rôle de Drogan.
Mais, hier dimanche, madame Ugalde reprenait son service et la recette a dépassé 2,800 fr. * * *
Aux Variétés, on a fait 4,200 fr.
Au reste, le temps froid et menaçant de la journée a singulièrement favorisé les théâtres.
Jules Prével.
Geneviève de Brabant

Théâtres

Mercredi 15 avril 1868
Au théâtre des Variétés, samedi prochain, 18 avril, l’avant-dernière représentation de la Grande-Duchesse de Gerolstein sera donnée au bénéfice de mademoiselle Schneider. Le lendemain dimanche 19, aura lieu la dernière représentation. (…)
Mon cher Prével,
Dans votre très gracieux article d’hier sur l’Athénée, vous dites que vous ignorez qui a dessiné les costumes de Fleur de thé. Ils sont dus au spirituel crayon de Draner, qui avait esquissé ceux de la Grande-Duchesse et (...)
La Grande-Duchesse de Gérolstein

Théâtres

Mercredi 17 avril 1868
Voici une primeur : le programme complet des fêtes et concerts qui auront lieu à Bade pendant la saison 1868 ; il est exacte en tous points et promet une série de plaisirs dont on parlera dans les palais et les chaumières : SAISON DE BADE 1868
DU 1ER MAI AU 31 OCTOBRE
(…) Du 20 septembre au 15 octobre, huit représentations d’opérettes du répertoire du maestro Offenbach, avec le concours d’artistes les plus distingués en ce genre à Paris. (…)
(…) Dans la représentation au bénéfice de (...)
Barbe-Bleue Le Pont des Soupirs

Théâtres

Dimanche 18 avril 1868
Les Menus-Plaisirs ont en ce moment de l’ennui avec le page Drogan et l’homme d’armes Pitou.
Mardi et mercredi soir, madame Ugalde n’a pas chanté et la direction n’a été prévenue qu’à l’heure du spectacle.
Avant-hier, madame Ugalde a repris son rôle.
Gabel est, depuis trois jours, suppléé par M. Henri Deschamps. Il est malade, et l’on a craint une fluxion de poitrine.
Mais la pièce et la recette résistent à ces contre-temps.
Jules Prével.
Geneviève de Brabant

Théâtres

Lundi 20 avril 1868
On est pleinement rassuré sur l’indisposition de Gabel-Pitou.
Une médication énergique a fait avorter la fluxion de poitrine qui s’annonçait. Il pourra reprendre dès demain son rôle et sa bonne bêtise d’homme d’armes.
Jules Prével.
Geneviève de Brabant

Théâtres

Mardi 21 avril 1868
Le lundi de Pâques, une troupe ambulante a donné au théâtre de Fontainebleau une représentation très convenable de Paul Forestier.
Le public assez nombreux écoutait silencieux et satisfait.
Au dernier entracte, le régisseur vint annoncer que les artistes feraient à la ville une seconde visite le dimanche suivant, et joueraient la Grande duchesse de Gerolstein.
À ces mots, les applaudissements et les vivats ont éclaté, et une bruyante ovation a été faite au régisseur-orateur.
Mais (...)
La Grande-Duchesse de Gérolstein

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