1868

Annonce

Mardi 16 juin 1868
CHÂTEAU À TOTO, PONT DES SOUPIRS, derniers succès d’Offenbach. Airs détachés, danses, partitions. Boulevard des Capucines, 12, ancienne maison Meissonnier.
Le Pont des Soupirs Le Château à Toto

Menus propos

Jeudi 18 juin 1868
J’ai attendu, mais vainement toute la semaine, des éclaircissements sur l’affaire des Deux-Charentes. J’avoue que ces braves paysans, qui s’imaginent qu’on va accrocher un tableau dans leur église, et que ce tableau va ramener l’ancien régime, me semblent incompréhensibles. (...)
« Ces intelligents échalas ; ces énergiques soutiens de l’Empire, etc. » On est heureux de voir l’avenir de son pays en de pareilles mains. On est tranquille : On l’est d’autant plus qu’on a vu figurer dans (...)

Petit courrier des théâtres

Samedi 20 juin 1868
Madame Ugalde, arrivant de tournée avec sa troupe, était hier à Paris, satisfaite de ses excursions.
Elle va repartir et se diriger sur Orléans, Blois, Tours etc. * * *
Madame Ugalde commencera après-demain dimanche ses représentations à Orléans par la Grande Duchesse.
Les artistes qui l’accompagnent sont : MM. Eugène Garnier, du théâtre des Bouffes ; Hittemans, du théâtre des Variétés ; Henri Beaucé, du Théâtre-Lyrique : M. Harlin et madame Rodrigues, du Théâtre-Déjazet ; (...)
La Grande-Duchesse de Gérolstein Geneviève de Brabant

Petit courrier des théâtres

Lundi 22 juin 1868
Parmi les artistes qui suivent mademoiselle Schneider à Londres et y joueront avec elle la Grande Duchesse, n’oublions pas le comique Schey.
Il en serai fâ… shey.
Jules Prével.
La Grande-Duchesse de Gérolstein

Petit courrier des théâtres

Mercredi 24 juin 1868
Que veut dire ceci ?
C’est M. de Pène qui le raconte, mais sans franchir le mur des noms propres.
Il y avait rivalité d’élégance et surtout de succès don juanesques (tout ça c’est des histoires de femmes, comme dit Dupuis dans la Grande-Duchesse) entre un jeune baron et un duc, très grand seigneur, – mais… moins jeune que son concurrent de sorte que le premier souffla plus d’une dame au second, sur l’échiquier des amours faciles, et aussi sur celui des amours difficiles. (…)
Nous (...)
La Grande-Duchesse de Gérolstein

Petit courrier des théâtres – Mademoiselle Schneider à Londres

Jeudi 25 juin 1868
Notre correspondant de Londres nous écrit :
Londres, mardi 23 juin.
Hier a eu lieu, à Saint-Jame’s Theatre, la première représentation de la Grande-Duchesse par mademoiselle Schneider.
Lorsque mademoiselle Schneider est entrée en scène, on a applaudi pendant trois minutes, et quand les bravos ont cessé de se faire entendre, elle s’est avancée au bras du général Boum et a dit, s’adressant au public :
– Je suis bien contente !…
D’abord très émue en chantant le premier rondeau : Ah (...)
La Grande-Duchesse de Gérolstein

Petit courrier des théâtres

Samedi 27 juin 1868
Après la Grande Duchesse, M. Raphaël Félix offrira la Belle Hélène aux anglais. Mademoiselle Schneider jouera le rôle qu’elle a créé et Ravel. – oui, notre Ravel ! – celui de Calchas.
Jules Prével.
La Grande-Duchesse de Gérolstein La Belle Hélène

Petit courrier des théâtres

Dimanche 28 juin 1868
De Londres, qu’elle a charmé par son cancan – notre danse nationale, – l’illustre Finette s’est rendue à Saint-Pétersbourg, où elle est arrivée le 20 juin.
Elle débutera sous peu à l’établissement d’Izler où elle est engagée à raison de 600 roubles par mois.
Le théâtre d’Izler, aux eaux minérales, a condensé la Grande Duchesse de Gérolstein en un acte, sous le titre de la Grande Châtelaine.
Jules Prével.
La Grande-Duchesse de Gérolstein

Petit courrier des théâtres

Samedi 4 juillet 1868
La Grande-Duchesse de Gérolslein et sa joyeuse cour accomplissent leur tour de France, et partout elles font une abondante moisson d’applaudissements et d’écus.
Dans presque toutes les villes où passent les artistes parisiens, madame Ugalde à leur tête, on est obligé de donner deux représentations au lieu de la représentation unique promise par le programme de l’itinéraire.
A Tours, à Orléans, à Saumur, à Angers, succès étourdissant.
Le rôle de la grande-duchesse est chanté par (...)
La Grande-Duchesse de Gérolstein

Courrier de Paris

Dimanche 5 juillet 1868
Les journaux anglais nous apportent des nouvelles qui doivent consoler les cœurs patriotes ulcérés par la victoire de the Earl : la Grande duchesse de Gérolstein fait fureur à Londres. Ce produit essentiellement français, quoiqu’il soit composé par un Allemand, a mis le feu à ces cervelles britanniques, et la gloire du général Boum fait pâlir là-bas celle de Wellington. L’Achille sans caleçons d’Hyde-Park rend les armes à l’Achille en culotte de peau du théâtre des Variétés...
Quelques (...)
La Grande-Duchesse de Gérolstein

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