1868

Petit courrier des théâtres

Vendredi 25 septembre 1868
Les Variétés donneront, après-demain samedi, une représentation extraordinaire au bénéfice de M. Gardel (Hervé fils), pour son exonération du service militaire. (...)
Au même théâtre, on a commencé depuis deux jours les répétitions à l’orchestre de la Périchole, qui passera très prochainement, le 1er octobre, dit-on.
Jules Prével.
La Périchole

Echos de Paris

Samedi 26 septembre 1868
(...)
Tous les soirs, vers trois heures, à l’issue de la répétition de la Périchole, un magnifique attelage, stationnant devant le, théâtre des Variétés, attire les regards des passants qui font la chaîne ensuite au passage de la grande-duchesse, car la voiture est celle de mademoiselle Schneider : une délicieuse Victoria, deux admirables petits chevaux, des harnais bien ajustés, un cocher de dix-huit ans, un groom de douze, et tout cela tenu avec un soin qui dit assez que la (...)
La Périchole

Petit courrier des théâtres

Dimanche 27 septembre 1868
Personne n’ayant encore pu donner la distribution exacte et complète de la Périchole, hâtons-nous de devancer nos confrères.
Voici les noms des personnages et ceux des interprètes :
Piquillo, MM. Dupuis. – Don Andrès, Grenier. – Panatellas, Christian. – Don Pedro, Lecomte. – Tarapote, Blondelet. – Deux notaires, Bordier, Horton.
La Périchole, Mesdames Schneider. – Manuélita, Julia H. – Guadaléna, Legrand. – Berginella, Carlin. – Mastrilla, C. Renault. – Frasquita, A. Latour. – (...)
Pascal et Chambord La Périchole

Petit courrier des théâtres

Lundi 28 septembre 1868
La Périchole excite une vive attente. Elle doit la justifier.
Tous les artistes des Variétés sont d’accord pour louer la pièce et la musique, et répètent avec un réel enthousiasme de onze heures à quatre heures.
Mademoiselle Schneider, dans un rôle à deux aspects, aura des effets nouveaux.
On nous cite une scène d’ivresse entre elle et Dupuis, jouée et chantée à merveille ; puis à la fin du premier acte, une lettre écrite et chantée avec des nuances de sentiment très fines.
Grenier (...)
La Périchole

La politique d’un bourgeois de Paris

Mercredi 30 septembre 1868
Bade, le 28 septembre.
Le sens politique du bourgeois de Paris s’était assoupi ; les affaires d’Espagne l’ont réveillé.
Bonne aubaine pour un politique fantaisiste qu’une révolution en Espagne. La farce y coudoye toujours le drame. Cette reine qui monte tous les jours en wagon et ne part jamais ; ce roi qui borne sa fonction et son dévouement chevaleresque à ouvrir et à fermer la portière de la voiture sont des personnages qui appartiennent au monde fantastique sur lequel Offenbach (...)

Petit courrier des théâtres

Jeudi 1er octobre 1868
Aujourd’hui, réouverture des Bouffes-Parisiens.
L’Arche Marion, de M. Albéric Second, musique de M. Paul Nibelle ; le Fifre enchanté, de MM. Nuiter et Tréfeu, musique de M. Offenbach ; l’Ile de Pertulipatan [1], de MM. Chivot et Duru, musique de M. Offenbach ; reprise
des Deux vieilles gardes.
On demande si le Soldat magicien, devenu Fifre enchanté, est imité de celui qui fut joué en 1783 ou 1784 sur le théâtre de la Foire.
D’après une statistique publiée dans le Figaro (il faut (...)
L’Île de Tulipatan Le Fifre enchanté (Le Soldat magicien)

Chronique musicale

Samedi 3 octobre 1868
Réouverture des Bouffes-Parisiens : Le Fifre enchanté. – L’Ile de Tulipatan. – L’Arche-Marion. – Rentrée des Italiens : Lucia. – Fraschini. – Adelina Patti.
Le petit théâtre des Bouffes-Parisiens, nettoyé des végétations parasites du vaudeville, est revenu à la musique légère et folle qui fit sa popularité. Deux succès, dans deux genres différents, ont fêté cette réouverture. La très agréable partition du Fifre enchanté est un petit acte dont la gaieté ne force point le cadre de (...)
Le Fifre enchanté (Le Soldat magicien) L’Île de Tulipatan

Petit courriers des théâtres

Samedi 3 octobre 1868
Les Variétés font relâche aujourd’hui pour répétition générale de la Périchole. Prononcez Périkole.
Lundi, première représentation.
Jules Prével.
La Périchole

Petit courrier des théâtres

Lundi 5 octobre 1868
Une des plus jolies choses de l’Ile de Tulipatan, aux Bouffes-Parisiens, est une barcarolle bouffe dont voici les paroles :
I
Dans Venezia la belle,
Piétro le gondelier
Aimait un’jouvencelle
D’meurant sur son palier.
Le père de cett’jeun’fille,
Vieillard octogénaire,
Lui dit : « T’auras beau geindre
Tu ne seras jamais l’mien ! »
Tzing !
Tra la la la,
Glisse, glisse ma gondole.
Tra la la la,
V’la c’que c’est qu’une barcarolle,
Tra la la la.
Glisse, glisse ma gondole.
Tra (...)
L’Île de Tulipatan

Petit courrier des théâtres

Mardi 6 octobre 1868
La Périchole ne sera jouée que demain mardi.
Jules Prével.
La Périchole

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